La simplification du Catalogue spécifique des actes de rééducation et réadaptation (CSARR) est un en cours d’élaboration. En 2026, celui-ci laissera la place au Catalogue spécifique des actes de réadaptation (CSAR), après une phase de transition en 2025. En tant qu’éditrice de logiciels à destination des établissements SMR, la société DAI est aux premières loges de cette refonte et participe au groupe de consultation dirigé par l’ATIH.
Origines de la classification CSARR
Elle a été mise en place pour standardiser et harmoniser les actes de rééducation et de réadaptation dans les cliniques de soins de suite. La codification des actes facilite la traçabilité et l’évaluation des interventions.
Pourquoi passer de la nomenclature CSARR à CSAR ?
Simplification pour les SMR
Cette refonte de CSARR en CSAR reflète l’évolution des besoins des patients, des parcours de soins personnalisés et du système de santé. Par le regroupement de certains actes, elle vise une diminution drastique du nombre d’actes codifiés (moins de 150) afin :
· d’alléger la charge administrative des structures ;
· de faciliter la codification, sans entacher pour autant la traçabilité des soins prodigués ;
· de gérer avec plus de fluidité les dossiers et parcours de soins des patients ;
· de mieux contrôler les coûts pour les gestionnaires.
Nouveau : le catalogue CSAR sera accompagné d’une liste des intervenants préconisés pour chaque acte, ce qui représente une nouveauté majeure par rapport au catalogue CSARR actuel.
Harmonisation internationale
Les standards simplifiés de CSAR se baseront sur les libellés des fonctions telles que décrites par la CIF (Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé), dans un cadre de compréhension globale développé par l’OMS. L’harmonisation des classifications françaises avec les systèmes utilisés dans d’autres pays est en faveur d’une meilleure comparaison lors d’échanges de données.
Par cette approche de simplification et d’harmonisation, on s’attend à une meilleure définition du périmètre de la mission "réadaptation".
Comment va s’opérer le déploiement du nouveau référent CSAR ?
Il se fera en deux phases, avec l’intention de favoriser une appropriation progressive, selon le rythme de chaque établissement SMR.
2025 - Phase transitoire de ”test”
Les établissements pourront coder en se basant sur CSARR ou sur le nouveau CSAR.
Cette phase permettra de réaliser sur la nomenclature les ajustements nécessaires en fonction des retours des fédérations, des établissements et codeurs, ainsi que de finaliser les arbitrages.
2026 – Bascule de CSARR à CSAR
Le nouveau modèle CSAR est déployé à grande échelle dans sa version consolidée.
Le catalogue définitif devrait être publié fin 2024 avec des indications de transcodages de CSARR à CSAR.
Quel est le rôle de DAI ?
DAI fait partie du groupe de consultation « éditeurs » établi par l’ATIH. La mise à jour des systèmes d’information et des outils logiciels est un prérequis au bon déroulement de la phase transitoire. Ainsi, une table de correspondance entre l’ancien catalogue et le nouveau devrait être mise à disposition afin de permettre la sélection des codes nouvellement définis.
Prendre part à ce groupe permet à DAI de recevoir des informations à jour sur le déroulement du projet et d’envisager les actions à mener sur le plan du développement informatique pour accompagner ses clients au plus près.
En temps voulu, les établissements passeront par une phase de familiarisation. Ils devront s’assurer que leurs processus internes – codification des actes et facturation – sont conformes aux exigences de la nouvelle nomenclature.
En savoir plus avec l’ATIH
Pour permettre l’appropriation progressive de CSAR, une version provisoire du guide de codage et de la partie analytique est mise à disposition des établissements SMR
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