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Photo du rédacteurEmanuel Archambault

Diététicienne-conseil chez DAI

Interview métier n°1


Les cliniques SMR ouvrent de plus en plus souvent leurs portes à des disciplines paramédicales permettant de développer une vision holistique de leurs patients et donc de favoriser une récupération physique plus rapide, plus durable. Par-delà la prise en compte de leurs pathologies initiales et des soins associés, les structures souhaitent ainsi considérer les patients dans leur globalité.


Intéressons-nous aujourd’hui à la diététique qui revêt une importance grandissante dans les centres SMR et voyons comment DAI a su intégrer la question de l’alimentation des patients dans son logiciel Rééducation.


Pour mieux comprendre la démarche opérée, la diététicienne en titre chez DAI a répondu à quelques questions sur son métier et fait le point sur ce qu’elle apporte au sein d’une équipe pluridisciplinaire.




Pourquoi vos compétences en diététique ont intéressé la société DAI ?

En 2017, lorsque l’équipe dirigeante a souhaité optimiser le Module Repas informatisé existant, elle m’a sollicitée pour mes connaissances spécifiques en matière de nutrition, de régimes alimentaires et de menus types. Le module visait déjà un gain de temps, se voulait le plus fonctionnel possible et correspondre aux besoins des personnels amenés à s’occuper de l’organisation des repas, une tâche assez chronophage. L’alimentation durant un séjour en SSR est un aspect non négligeable qui peut avoir un impact sur la santé et également sur le bien-être. Avec mon expérience de diététicienne en clinique, j’avais cette capacité à me projeter dans l’utilisation du module, à mesurer ce qui correspondait à un véritable besoin et donc à orienter les développements informatiques de DAI pour tendre vers l’efficacité d’usage finale.


Avez-vous d’autres fonctions de diététicienne en dehors de DAI ?

Oui, mon rôle de conseil pour DAI n’est qu’une des facettes de mon activité de diététicienne. Je travaille en libéral dans un cabinet où je suis au contact d’une patientèle présentant des troubles diététiques divers (perte ou prise de poids, pré-diabète, etc.) et parfois pointus comme ceux liés à la chirurgie bariatrique (réduction de l’estomac). Je suis également formatrice en BTS Diététique, j’y enseigne le cours Activités technologiques d’alimentation. Le programme aborde entre autres la question de l’adaptation des plats servis en structures hospitalières aux différentes pathologies existantes. Pour finir, ayant réalisé plusieurs missions en cliniques, je connais bien le milieu des soins et son fonctionnement sur le plan de l’organisation des repas.


C’est je pense cette riche expérience tripartite, à la croisée de la relation patient, du terrain hospitalier et de la formation, qui m’a permis d’aider DAI dans l’évolution du Module Repas de Rééducation.

Maintenant que le Module Repas est déployé dans les centres SMR, quel est votre rôle chez DAI ?

Je voudrais d’abord apporter une précision concernant le Module Repas. Il est le seul de son espèce sur le marché à être intégré au logiciel de suivi du parcours patient.


Ainsi le logiciel Rééducation sert à la fois au suivi médical ET à la gestion personnalisée des repas.

Le personnel ne change pas de logiciel pour passer de l’un à l’autre, il a une vision XXL du cas de chaque patient et de sa prise en charge sous tous les aspects, y compris celui de l’alimentation. C’est vraiment plus fluide.


Quant à mes principales missions pour DAI, elles se résument ainsi :


Identifier les améliorations possibles

J’entre régulièrement en contact avec les diététiciennes en poste dans les centres SMR clients de DAI, celles qui utilisent donc le logiciel Rééducation et le Module Repas. Je les interroge sur leur ressenti et leur prise en main du module. Je cherche à faire émerger des pistes d’optimisation possibles, à identifier leurs difficultés et à répondre à leurs éventuelles questions. Je retranscris ensuite leurs suggestions aux dirigeants de DAI afin qu’ils puissent juger de la faisabilité technique de chacune en matière de développement informatique. Les utilisateurs finaux sont souvent à l’origine de bonnes idées.


Transmettre les informations sur les nouveautés

Afin que les nouvelles fonctionnalités soient rapidement prises en main, j’envoie un mail explicatif à toutes les diététiciennes des structures clientes. Cette redescente d’information directe leur permet de me contacter en cas de nécessité puisque mon téléphone portable est indiqué en fin de mail. Je suis facilement joignable.


Être force de proposition pour des pratiques vertueuses

Grâce à mon expérience, je suis en mesure de suggérer de dupliquer certaines pratiques qui me paraissent intéressantes et permettent aux diététiciennes de gagner en efficacité. Par exemple, la création du champ « Aversions » permettant de signaler sur le dossier informatisé d’un patient son dégout total pour un ingrédient.


Concrètement, que permet le Module Repas ?

En premier lieu d’attribuer au patient, selon ses antécédents médicaux, un des alimentations définies, par exemple : Normale, Diabétique, Hypocalorique ou Sans sel. Ensuite il donne la possibilité de noter des détails plus spécifiques : aversions alimentaires, allergies, textures à privilégier (patient devant manger mou par exemple).


À partir du Module Repas sont imprimées les cartes plateaux nominatives sur lesquelles figurent de façon normée et lisible les caractéristiques alimentaires de chaque patient et les menus journaliers (entrée, plat, dessert). Une vérification du respect des consignes alimentaires peut donc être faite par tout soignant passant dans la chambre d’un patient au moment d’un repas.


Le Module Repas évite de noter des informations à la main sur des bouts de papier qui resteront à la discrétion d’une personne sans être officiellement partagées.

Il permet également de mieux gérer la fabrication des repas en cuisine pour l’ensemble d’un service. La diététicienne composant ses menus types pour une période de plusieurs semaines ou mois, elle intègre en amont les ajustements pour les alimentations de base répertoriées dans son centre SMR.


Le plus important à mon sens, c’est que l’humain, en l’occurrence la diététicienne, puisse s’appuyer sur le Module Repas pour faciliter au quotidien son organisation comme celui des cuisiniers, mais qu’elle garde la main pour pratiquer des ajustements et remplacer au dernier moment un aliment sur un plateau...

Le Module Repas de Rééducation est une aide, en aucun cas une entrave.



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